La Cène de Léonard de Vinci : Les petits secrets d’un grand tableau
14 juin 2018La Cène de Léonard de Vinci est une œuvre sublime qui détient de petits secrets.
Le génie de Léonard De Vinci
Né en 1452 à Vinci un village non loin de Florence, Léonard De Vinci possède un savoir impressionnant. C’est un génie et un grand inventeur qui se distingue par sa capacité à exceller dans des domaines comme : la peinture, la sculpture et l’architecture. Aujourd’hui encore, on se base sur ses recherches pour construire des ponts. En effet, il a fait des études en ingénierie militaire et en aéronautique. Grâce à ses recherches, les avions existent aujourd’hui. Les matières comme la géométrie, la physique et la biologie n’ont aucun secret pour lui. Il s’y connaissait en zoologie, en botanique et même en géologie. Captivé par l’eau, il a dessiné des machines pour l’utiliser et la contrôler. Il a créé et amélioré des instruments de musique fait de la psychologie comportementale humaine a écrit des fables et légendes à valeur philosophique qui l’ont rendu célèbre à l’époque. Il était aussi un fin connaisseur des sciences humaines, divines et occultes, dont il a eu a mené des investigations.
Au XVe siècle, Léonard De Vinci invente des machines qui sont les ancêtres du scaphandre, de l’ornithoptère et même de l’hélicoptère. Il a inventé d’innombrables instruments qui sont aujourd’hui, la base de nombreuses technologies. Ils sont pour la plupart utilisée en aéronautique.
La Cène de Léonard De Vinci
Un véritable chef-d’œuvre réalisé pour le couvent dominicain de Santa Maria delle Grazie situé à Milan, « La Cène » ou « l’Ultima Cena » en italien, a été réalisée par Léonard De Vinci de 1494 à 1498. Il s’agit d’une peinture murale faite à la détrempe d’une dimension de 460 × 880 cm.
La Cène représente la partie de la Bible où Jésus révèle le traître et annonce son départ : « Le soir étant venu, il arriva avec les douze. Pendant qu’ils étaient à table et qu’ils mangeaient, Jésus dit : Je vous le dis en vérité, l’un de vous, qui mange avec moi, me livrera. Ils commencèrent à s’attrister, et à lui dire, l’un après l’autre : est-ce moi ? Il leur répondit : c’est l’un des douze, qui met avec moi la main dans le plat. Le Fils de l’homme s’en va selon ce qui est écrit de lui. Mais malheur à l’homme par qui le Fils de l’homme est livré ! Mieux vaudrait pour cet homme qu’il ne fût pas né. » (Marc, 14, 17-21).
Selon la légende, Léonard De Vinci aurait 3 années à finir le tableau par crainte de peindre le visage de Jésus. Mais une lettre du chancelier de Milan, Marchesini Stanga, où il prie le peintre de se hâter de finir la fresque en 1497, nous apporte une autre raison. En effet, suite à cette lettre, le chancelier rencontre Léonard De Vinci qui aurait répondu n’avoir pas encore trouvé de modèle pour le personnage de Judas. Il aurait ajouté qu’il donnerait les traits du chancelier à Judas s’il devient trop insistant.
Description de l’œuvre : Jésus-Christ et ses disciples
Sur la représentation de Léonard De Vinci, on voit le Christ au centre avec un visage serein et les disciples, bouleversés. Les personnages de la Cène ont été identifiés par Léonard De Vinci dans ses croquis dans l’ordre suivant : Barthélemy, André, Pierre, Jean, Jésus, Thomas, Philippe, Matthieu, Simon, Jacques le Mineur, Judas, Jacques le Majeur et Thaddée. Juste à la droite du Christ, se trouve son disciple préféré, Saint Jean, qui porte des vêtements du même genre que Jésus. Il apparaît confiant, avec un visage juvénile empli de douceur.
En costume vert, apparaît Judas. Il ne regarde pas Jésus et est plutôt quelconque comme personnage. Sa trahison est motivée par l’argent et le peintre souligne ce trait par la bourse qu’il tient en main. Selon l’église, Judas n’a subi aucune contrainte de malédiction et avait le choix de ses actes.
Sur la gauche du Christ, Léonard De Vinci a représenté Saint Pierre. Il lève l’index comme une personne qui se dénonce. Il a l’air assez hostile avec sa barbe et son regard inexpressif. Il arbore un visage plutôt fermé. On a l’impression qu’il cache quelque chose et fait semblant d’être indigné avec les autres. Il a trahi par lâcheté, mais s’est repenti par la suite pour devenir la Pierre d’angle de l’Église. Il tient un couteau pour rappeler l’oreille coupée du grand prêtre, lors de l’arrestation du Christ.
Saint Thomas est représenté avec le doigt pointé de façon interrogative. Ce qui est une allusion au doigt qu’il mettra dans le côté du Christ, à sa résurrection.
La réalisation de la Cène
La cène a été réalisée à l’époque de la Renaissance. Ce mouvement culturel du 15e et XVIe siècle, a vu le jour pour permettre de rassembler les valeurs de l’antiquité.
Léonard De Vinci a réalisé la Cène dans le couvent des Dominicains à Milan, en Italie. En effet, le couvent dominicain de Santa Maria delle Grazie ayant été choisi pour être l’église de la Cour, le célèbre peintre a été embauché pour décorer le réfectoire du monastère. Le tableau s’étale sur toute la paroi transversale du réfectoire.
Cette disposition n’est pas un hasard mais plutôt une tradition accomplit et perfectionné par Léonard De Vinci, à savoir : la réalisation de Cènes dans les salles à manger. Les œuvres ont ainsi un sens. Jésus et ses disciples mangent à l’endroit où le prieur mange aussi en compagnie des moines de son couvent.
Léonard De Vinci utilisa pour son œuvre, une nouvelle méthode jusqu’alors jamais employée. Il emploie les couleurs de la détrempe sur la pierre et met du simple fond de plâtre sur cette pierre. Au fil du temps, cela s’avéra inadéquat pour servir de support et d’isolation pour la peinture.
Le temps passant, le fond de plâtre commence à se détacher et à se décomposer doucement. C’est de là que vient l’appellation : « la tragédie de la Dernière Cène ». Malgré les importants travaux opérés pour la restaurer, La Cène n’est jamais parvenue à récupérer son aspect glorieux de jadis.
Les modifications de Léonard De Vinci sur la Cène
Dans toutes les Cènes récentes, 2 évènements importants sont représentés. Le premier est l’Eucharistie, un sacrement au cours de laquelle, Jésus partage le pain et le vin avec ses disciples. Ensuite, viennent l’annonce de Jésus du début de sa passion (la Passion du Christ), et l’annonce de la traîtrise de l’un de ses apôtres.
Mais Léonard De Vinci fait une Cène complètement différente. Il met l’accent sur le traître plutôt et nous montre clairement le moment où le traître est dénoncé. Sur le tableau les disciples sont déboussolés par l’annonce, comme dans l’Évangile de Saint Jean où il est dit : « Les disciples se regardèrent les uns les autres sans savoir de qui on parlait. L’un d’eux, le bien-aimé de Jésus, était appuyé sur la poitrine de Jésus. Simon Pierre lui fit signe, en lui disant : demande-lui de qui il parle ».
Alors qu’il est dans les habitudes d’alors de représentants les apôtres seuls ou deux à deux, Léonard De Vinci les représente plutôt par trois, et faisant de grands gestes, très expressifs. Ce qui finit par apporter une certaine majesté et un certain naturel à son œuvre.
Toute l’œuvre a été réalisée minutieusement. Aucun détail n’a été négligé, et rien n’a été laissé au hasard. Il existe même la possibilité toute scientifique d’une composition musicale à partir de cette toile. En effet, les mains des disciples formeraient une mélodie qui se jouait dans le temps.
De façon liturgique, cette œuvre représente une cérémonie magique possédant un pouvoir énorme, ressemblant à l’ancienne cérémonie de la Fraternité du sang. Selon cette fraternité, lorsque plusieurs personnes font le mélange de leur sang dans une coupe, et qu’elles finissent par le boire, ce sang les maintient unis pour l’éternité.
Les apôtres de Jésus auraient à leur tour, mis des gouttes de leur sang dans le calice de Jésus Christ qui y avait son propre sang au préalable. Et dans la coupe représentant le Saint Graal, le sang du Christ se mélangea au sang de ses apôtres.
Cette cérémonie du sang est en réalité très ancienne. Elle est réalisée par tous les grands avatars depuis des temps immémoriaux. Cette cérémonie du sang serait juste l’un des rituels réalisés ce jour par le Christ. Ce sont des rituels anciens que les chrétiens d’alors ont eu a pratiqué. Ils ont un très grand pouvoir. Le pain et le vin diffuseraient dans le corps humain, des atomes christiques pour éveiller des pouvoirs de nature solaire dans l’être humain.